Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy compare l’afflux de migrants à une énorme fuite d’eau

Lors d’un meeting devant les militants du Val d’Oise réunis à l’Isle-Adam ce jeudi, Nicolas Sarkozy a ironiquement comparé l’afflux de migrants en Europe à une grosse fuite d’eau.

Le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy a encore dérapé. Devant les militants du Val d’Oise réunis à l’Isle-Adam, l’ancien occupant de l’Elysée n’a pas pu s’empêcher de critiquer la proposition de la Commission européenne de répartir les demandeurs d’asile entre les pays européens.

Celle-ci avait suggéré que les états-membres prennent en charge les 40 000 demandeurs d’asile originaires d’Erythrée et de Syrie arrivés en Grèce et en Italie depuis le 15 avril 2015. Chaque pays devra alors se partager ses demandeurs d’asiles. Mais selon l’agence Frontex, 100 000 personnes auraient franchi clandestinement les frontières de l’UE depuis le début de l’année.

Pour contrer la proposition de la Commission Européenne, Nicolas Sarkozy n’a pas mâché ses mots. Il s’est d’ailleurs permis de comparer l’afflux de migrants à une énorme fuite d’eau :

Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc (...) Ils ont considéré que la solution au problème d’immigration c’était de ne pas réduire, c’était de répartir - Nicolas Sarkozy

Celui qui a été imaginé en couple gay avec Silvio Berlusconi dans la série d'animation japonaise « Genshiken Nidaime » a d’ailleurs illustré ses propos tout en ironisant :

Dans une maison, il y a une canalisation qui exploses, elle se déverse dans la cuisine. Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants - Nicolas Sarkozy

Outre les 40 000 demandeurs d’asile, la Commission Européenne a également proposé aux 28 pays membres de l’UE d’accueillir les 20 000 réfugiés syriens qui ne proviennent pas de l’Union Européenne. A ce sujet, Nicolas Sarkozy a déclaré :

Les sociétés meurent de la consanguinité et n’ont rien à craindre du métissage. Mais il faut débattre de la mesure du nombre de gens que l’on peut accueillir et de la manière de les accueillir - Nicolas Sarkozy

Si certaines personnes ont été outrées des propos de l’époux de Carla Bruni, surtout la gauche, d’autres estiment que Nicolas Sarkozy n’a pas tout à fait tort.

Voici quelques tweets d'indignation :

Et vous qu'en pensez-vous ?

Actu proposée par : Rataxès